Itinéraire de l’artiste :
D’Union soviétique à Paris
L’artiste peintre russe, Vladimir Tchernychev, est né en 1952, à Leningrad (Union soviétique). Très jeune, il se sent une vocation pour les arts plastiques et s’inscrit à l’école d’art pour les enfants.
Après l’équivalent russe du baccalauréat, il réussit le concours d’entrée à l’école des Beaux-Arts « Serov » de Leningrad. Il y obtient brillamment son diplôme d’artiste peintre et décorateur.
Technique, culture, imagination et talent sont les principales caractéristiques de l’artiste.
Quelques œuvres soviétiques, réalisées à Leningrad :
L’école soviétique, qui sélectionne les meilleurs (dans tous les domaines), pour les former à l’excellence, donne accès à toutes les techniques classiques : graphisme, peinture, composition, sculpture, réalisation d’après nature, copie, œuvres d’imagination ; et enseigne l’utilisation de tous les matériaux.
Vivre dans la ville de Leningrad (Saint-Pétersbourg) est en soi une invitation à la culture. Le jeune artiste passe des heures dans le musée de l’Ermitage, dans le Musée russe. La ville elle-même, capitale intellectuelle de la Russie, est une ville-musée. L’époque soviétique n’admet que le réalisme socialiste. Cependant, les milieux artistiques possèdent quelques rares sources leur permettant de prendre connaissance des courants artistiques censurés par la Russie soviétique, notamment le surréalisme. Les cours d’histoire de l’art lui donnent une solide connaissance des œuvres et des artistes de tous les pays et époques.
Les professeurs remarquent rapidement les capacités du jeune homme et l’encouragent à laisser libre cours à son imagination. Ce dont il ne se privera jamais.
Il n’a que 25 ans quand il quitte l’Union soviétique et s’installe à Paris. Il a son solide bagage artistique et créateur. Il a sillonné la Russie soviétique d’Ouest en Est, de Moscou à Vladivostok, de la Sibérie jusqu’à Mourmansk. Il a travaillé au design d’intérieur d’un bateau militaire, a exécuté les décors pour de nombreux spectacles des théâtres de Leningrad.
En France, il acquiert sa liberté de création. Se consacrant exclusivement à son art, il développe une créativité d’une exceptionnelle richesse. Les œuvres de ses premières années en émigration restent marquées par le poids soviétique.
Adam et Eve introduit la possibilité de l’espoir et d’une renaissance.
Peut-être par réaction contre la grisaille soviétique, l’uniformité ambiante en URSS, il explore toutes les couleurs de sa palette. Le rouge, couleur de la vie, explose dans de nombreuses toiles.
Tchernychev a le talent de créer des émotions, de nous faire vibrer et réfléchir, de nous émouvoir, nous étonner et nous choquer tour à tour. Le talent de ne jamais s’enfermer dans une technique, un support, un sujet.
Expositions particulières
1979-Paris, Espace Ecureuil
1980-Paris, Galerie Orion
1981-Livry Gargan, Château de la Forêt
Suisse, Aubonne, Galerie Chantepierre
1982-Suisse, Aubonne, Galerie Chantepierre
1983-Allemagne, Cologne
Paris, 60 rue Fondary
1994-Paris, Représentation Commerciale de Russie en France
Luxembourg, Hôtel Saint Nicolas
1995- Paris, Galerie AJIF
Luxembourg, Hôtel Sofitel
200-2001-Espagne, Madrid, Club artistique privé
2002-Chatou, Maison pour Tous : Mes amours, mon amour
Le Monastier-sur-Gazeille, Eglise Saint Jean, Patrimoine du pays du Monastier, (Collection privée de dessins)
2003-Le Puy-en-Velay, Conseil général de la Haute-Loire
2006-Paris, Galerie Artmonti
2013-Moscou, Konig Sillycat exhibitions
Plusieurs collectionneurs privés possèdent des toiles de Tchernychev. Le musée Russe de Saint-Pétersbourg a une Encre de Chine. L’Ecole des Beaux-Arts de Berlin, une toile des années 80, Monsieur le Président Jacques Chirac possède une lithographie. La toile « Les Masques », acquise par le grand collectionneur d’art russe, Michel Brochetain (décédé), a été utilisée dans les films Spiderman. Le musée de la Poste de Saint-Pétersbourg a du mail-art de Tchernychev, le musée russe en exil de A. Glezer (actuellement aux USA) a plusieurs œuvres.